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    Inclusion

    Former davantage les femmes au numérique : la mission de Digit’Elles

    femme ordinateur

    Initié en 2015, Digit’Elles a pour vocation d’aider les femmes qui subissent l’exclusion numérique plus fortement encore que les hommes, et sont touchées de plein fouet par le chômage, à se servir des outils numériques grâce à une formation de 3 mois.

    Créé à Honfleur, il y a un an, sous l’impulsion de la députée Nicole Ameline, ce programme est porté par l’association Trajectio-Travailler en Normandie, implantée depuis 35 ans sur le territoire normand. Les 400 heures de formations se répartissent entre apprentissage du numérique, révision en français et en mathématiques, visites d’entreprises et stages.

    trajectio association d'insertionPour Corinne Taillefer, référente numérique Trajectio : “ l’objectif est de permettre à chacune de devenir e-citoyenne et e-compétente. Nous abordons aussi bien les usages du numérique dans la vie quotidienne, que ceux liés à la recherche d’emploi ou à l’utilisation dans le cadre professionnel.”

    Maîtriser les outils numérique pour retrouver le chemin de l’emploi.

    En effet, Digit’Elles apporte la maîtrise des outils numériques indispensable dans la recherche d’emploi, mais aussi les compétences numériques désormais nécessaires dans la plupart des métiers. Mais pour Angélique, 32 ans, qui a suivi la formation l’an dernier, “au delà des connaissances, la formation m’a surtout permis de reprendre une activité, de voir autre chose”.

    Et pour Josiane, 59 ans, c’est le retour à l’emploi alors qu’elle n’y croyait plus : “J’y suis allée pour apprendre les bases de l’informatique et j’ai découvert un métier (…)”. Lors de la visite d’une plateforme téléphonique à Lisieux, elle se dit que ce métier est fait pour elle. “Les formatrices m’ont encouragée (…) alors que je me suis toujours sous-estimée”.

    Développer des partenariats avec les entreprises pour accélérer l’intégration.

    Digit’Elles peut aussi compter sur l’engagement de plusieurs entreprises. C’est le cas par exemple de Renault Sandouville. Pour les dirigeants, il était intéressant de montrer “qu’un site industriel est ouvert aux femmes (…) dans tous les départements de l’entreprise avec des possibilités d’évolution en interne (…) il est très important pour nous de travailler avec des centres de formation régionaux”. 140 CDI seront en effet recrutés cette année.“ La fondation Orange soutient également ce projet au travers de ses salariés bénévoles dans l’animation d’ateliers de codage.